2x10 - Au ralenti (3/19) - Cluedo

Avec la dextérité de l'habitude, Iz slalome entre les bureaux du premier étage du commissariat pour rejoindre ceux de Fred et Patrick. Sa silhouette comme le bruit de ses talons ne fait plus se retourner grand monde ici depuis un certain temps déjà. La plupart des inspecteurs, ceux qui étaient plus attirés par une sonorité et un mouvement nouveau dans leur environnement, s'y sont simplement faits, assez rapidement d'ailleurs, tandis que pour d'autres, qui trouvaient d'autres raisons de lever la tête sur son passage, il a suffi que son exposé sur Eugène leur rappelle son poste exact pour qu'ils commencent à démontrer un peu plus de retenue. Les derniers irréductibles n'ont été dissuadés de se laisser distraire par sa présence que par la nouvelle de sa relation avec Sam. C'est certainement idiot et arriéré, mais c'est une chose de reluquer la coffee girl, une autre de faire de même avec une profileuse, et tout bonnement impensable de poser les yeux sur la dulcinée d'un collègue. Et que le collègue en question soit un maître-chien pas connu pour sa douceur n'a rien à voir avec cette règle.

Fred a un casque audio sur les oreilles lorsque la brunette arrive à sa destination. À son rictus de dégoût, la plus jeune du duo d'enquêteurs semble subir plus qu'apprécier ce qu'elle écoute, mais elle se fait violence et parvient tout de même à griffonner des notes. En face d'elle, son aîné est en train de croiser divers rapports de l'examen de la scène de crime arrivés récemment. Il prend lui aussi régulièrement des notes de côté, qu'il organisera plus tard pour les envoyer sur leur tableau principal, à sa droite et donc à la gauche de la bleue qui lui fait face. En venant se planter entre eux, Iz leur fait relever le menton à tous les deux.

— J'ai un dossier pour vous, elle annonce lorsqu'elle pense avoir leur attention, tapotant machinalement le dos de la tablette qu'elle tient contre elle.

— On est déjà sur une affaire. Est-ce que quelqu'un d'autre ne peut pas s'en charger ? Ne me dis pas qu'on est encore en sous-effectif ! proteste Randers alors qu'Insley retire seulement ses écouteurs.

— Ce n'est pas ça. Ce dossier fait partie de votre affaire, lui répond posément la profileuse.

Elle comprend tout à fait sa réaction et regrette presque qu'elle ne soit pas valable. Elle ne se languit absolument pas d'une époque pas si lointaine durant laquelle si peu de monde avançait dans ses enquêtes qu'il fallait que toutes les équipes en cumulent plusieurs, non, mais ce serait pourtant presque moins cruel pour son collègue que ce qu'elle est en train de lui annoncer.

Patrick la toise un instant en silence. Son regard fait des allers retours entre son visage et la tablette entre ses mains. À son air, pas de doute qu'elle ne leur apporte pas un rapport d'analyse mais bel et bien une nouvelle victime. Il commence alors à secouer la tête de gauche à droite, lentement d'abord puis avec de plus en plus de vigueur, au fur et à mesure que la compréhension se fraye un chemin dans son esprit :

— … Non. Pas question. Je refuse. Je ne vais pas tomber sur un autre tueur en série sur ma première enquête à mon retour. Juste : non, il lâche au bout d'un moment, tandis que son équipière est encore en train de raccrocher les morceaux de la conversation.

— Ça ne dépend pas de toi, malheureusement, s'excuse Iz, compatissante mais péremptoire.

— Qui est-ce qui a été appelé sur ce dossier-là ? Ils ne peuvent pas prendre le nôtre ? continue de grogner Randers.

Il n'est franchement pas d'humeur à pourchasser un autre allumé aux idéaux tordus. Il ne pense pas l'avoir déjà été, en réalité, mais après avoir eu affaire à Kayle, il est définitivement vacciné.

— Je pense qu'on a déjà établi que je ne retirerai pas cette affaire à Insley, non seulement parce qu'elle a désespérément besoin de l'expérience, mais aussi parce qu'elle a bossé beaucoup trop dur sur le sujet. Vous êtes la bonne équipe pour faire le boulot. Débrouillez-vous, s'agace finalement la jolie brune.

Crispée, elle ramène une mèche derrière son oreille. Sa patience est exceptionnellement plus fine que d'ordinaire.

— La vache, t'es drôlement plus méchante quand Sam est pas là, fait justement remarquer Fred, alors que celle qu'elle critique vient pourtant de défendre ses intérêts.

— J'apprécierais de ne pas être réduite à ma relation, merci, la rembarre simplement Iz.

Elle se dit que c'est bien la correction la plus basique qu'elle puisse offrir à cette remarque déplacée pour tant de raisons. Elle a bien entendu du confrère à qui elle a envoyé la jeune femme que cette dernière n'était pas une patiente facile, et qu'un bon début serait de la rappeler à l'ordre systématiquement quand elle manque de tact, au lieu de laisser couler en voulant en faire preuve soi-même. Elle n'aurait pas besoin de longues explications, simplement d'un balisage plus clair des limites qu'elle n'arrive pas à percevoir d'elle-même.

— N'empêche que t'es plus rêche que d'habitude, insiste Fred, comme si personne n'avait le droit de malmener son équipier à part elle.

— Ça n'a rien à voir avec l'absence de Sam. Ça a peut-être un peu à voir avec où il est, mais on ne va pas se lancer sur ce sujet… proteste la brunette avec un peu plus de précision, la seconde partie de sa prise de parole prononcée plus bas que la première, pour elle-même plus que pour ses interlocuteurs.

— Il est parti camper, non ? cherche à confirmer Patrick.

Il n'est pas certain d'avoir bien saisi tous les détails du soudain départ en congé de son ancien partenaire. Tout s'est passé très vite. Dès que Sam a été assuré que ses neveux étaient bien rentrés dans leurs pénates, que ses deux anciens équipiers semblaient s'accommoder l'un de l'autre, et que son dernier coup de filet avait été installé dans une prison de haute sécurité sans causer de grabuge, il a pris la clé des champs. Il est parti le Vendredi soir avec sa voiture et son chien, en annonçant revenir 7 jours plus tard mais sans dire exactement où il allait. Ce n'est pas vraiment inquiétant, cependant, puisqu'il lui est déjà arrivé plusieurs fois de vouloir s'isoler après avoir bouclé une grosse affaire. Suffisamment de fois pour que ses proches ne soulèvent plus un sourcil lorsque ça arrive. Mais Iz ne fait malheureusement pas partie du lot de suffisamment longue date pour bénéficier de cette accoutumance.

— Oui. En plein Conté des Ours Noirs, elle confirme avec aigreur, un peu plus informée mais n'en étant que moins sereine encore.

Malheureusement pour elle, l'inspecteur qui lui fait face ne comprend pas son objection, et fronce les sourcils dans sa réflexion.

— On est à Chicago ; où est-ce qu'il pourrait aller d'autre ?

Black Bear County est l'espace naturel le plus proche de la ville, et aussi le plus vaste de tout l'Illinois. C'est une immense zone boisée au Nord de l'État. Quand la situation a commencé à se stabiliser après la Grande Pandémie, alors que le régime Solidaritaire en était encore à ses balbutiements, c'est l'un des premiers sites sauvages à avoir été déclaré en Amérique du Nord. Beaucoup de gardes forestiers attendent avec impatience l'occasion d'y être affecté même pour une courte durée. C'est une destination de choix pour de nombreux campeurs à travers le monde, et d'autant plus incontournable pour tous les férus de grand air locaux. L'appellation de la réserve est évidemment due à la forte population d'ours noirs, mais les grands mammifères n'en sont l'emblème qu'à cause de leur taille impressionnante ; de nombreuses autres espèces y prospèrent, et les rencontres avec les plantigrades sont peu fréquentes pour qui ne cherche pas à les provoquer.

— Arrête, je croirais l'entendre ! la profileuse s'agace de cette réaction candide effectivement identique à celle de Sam quelques jours plus tôt.

Elle est d'autant plus exaspérée par la situation qu'il est parti sur sa demande, techniquement. Il lui avait promis de prendre une semaine pour lui dès que tout se serait stabilisé, et il s'est exécuté. C'est bien pour ça qu'elle n'a pas pu protester à son choix de destination, aussi dangereux il lui paraisse. Et pourtant, elle aurait bien voulu. Elle est née et a grandi dans le Maine, où la faune sauvage est plutôt caractérisée par des herbivores que des carnivores. Elle a du mal à comprendre qu'on puisse sciemment s'aventurer dans un territoire où l'animal dominant est un super prédateur de plus d'une demi tonne. Et la désinvolture du maître-chien face au danger n'a fait que l'inquiéter encore plus. Des fois, elle jurerait qu'il fait exprès de démontrer tous les traits qu'elle s'était promise d'éviter chez un homme, plus jeune. Mais elle savait qui il était depuis le début, alors elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même.

— Il y a pas genre un ours sur le drapeau de la ville ? demande soudain Fred, les yeux plissés à son tour, abondant dans le sens de Randers en ce que la présence de ces animaux aux alentours ne devrait peut-être surprendre personne.

— Je vous préviens, je vais prendre l'un de vous pour taper sur l'autre, les met en garde Iz.

Elle a pourtant déjà annoncé qu'elle ne voulait pas aborder ce sujet parce qu'elle savait très bien que ça n'allait faire que l'irriter. Pourquoi est-ce qu'ils insistent, alors ?

— Tu passes ta journée en face de ce foutu drapeau, comment tu peux ne pas être sûre de ton coup ? Patrick admoneste son équipière, écartant les mains.

Le drapeau de la ville comme celui de l'État sont effectivement suspendus au mur, en compagnie de celui du pays, pour des raisons historiques, et de celui du demi-continent. Aucun n'arbore un ours. L'une des équipes de basketball de Chicago est cependant nommée après l'animal, et l'une de ses équipes de baseball, mondialement renommée, a un ourson pour mascotte, ce qui explique peut-être la confusion de la nouvelle venue.

— Oh, c'est bon, en fait vous vous en chargez vous-mêmes, marmonne la profileuse.

Paradoxalement, le constat que la relation entre les deux inspecteurs est toujours aussi animée la fait se radoucir. Pendant un instant, elle avait presque oublié que leur entente n'était pas parfaite. Ils étaient d'accord sur quelque chose, après tout. Ça peut sembler bien peu, mais c'est un tel progrès par rapport à ce qu'était la situation lorsque Sam était à la place de Randers que ça a suffi à donner l'illusion. Ceci dit, même avec ce retour à la chamaillerie, elle estime qu'ils ne s'en sortent pas si mal, connaissant leurs tempéraments respectifs. Elle ne sait pas si sa convalescence a calmé l'un, ou si l'autre était simplement partie du mauvais pied avec son précédent équipier, mais quoi qu'il en soit, l'ambiance est nettement moins pénible aujourd'hui qu'elle n'a pu l'être du temps de la précédente association.

— Parle-nous plutôt de ce que tu nous amènes, Patrick demande alors, à la fois pour lui faire perdre son sourire moqueur et pour se soustraire au regard meurtrier d'Insley en face de lui.

Iz dépose la tablette qu'elle a entre les mains à la limite entre leurs deux bureaux, afin qu'ils puissent chacun accéder au contenu qu'elle leur apporte. De deux rapides gestes rectilignes vers l'un et l'autre des inspecteurs, elle leur distribue quelques photos de scène de crime, sur lesquels une femme d'âge mûr baigne dans son sang, face contre terre sur du parquet, et les vitrines tout autour d'elle ne manquent pas d'éclaboussures écarlates.

— Ginnifer Galwater, 54 ans, a été tuée dans sa bibliothèque avec une clé anglaise. Sauf qu'elle n'a pas de garage. Ou de voiture. Ni même le permis de conduire, la profileuse résume ce qui a été constaté par Van Waals et Cortez depuis la découverte du corps la veille.

— Donc le tueur a amené l'arme la plus illogique pour la pièce où il a décidé de faire son affaire. Ça me rappelle un truc, effectivement, commente Fred.

Elle peut admettre que les circonstances de ce meurtre semblent similaires à celles de celui sur lequel ils sont déjà en train d'enquêter.

— Elle avait une bibliothèque ? choisit plutôt de relever Randers.

En ce qui le concerne, il se doutait bien que Jones ne leur aurait pas amené le dossier sans être relativement certaine qu'il les concernait. Et la remarque d'Insley est juste, alors il n'a pas besoin d'en rajouter.

— Oui. Elle était écrivain, et elle avait une assez grande collection privée de livres. Des conservateurs ont été appelés pour faire un bilan, mais de prime abord, rien ne semble avoir été vandalisé de ce côté, confirme et précise Iz.

Elle n'avait pas manqué d'être impressionnée elle aussi par le lieu du crime. Une bibliothèque dans une maison particulière, on n'en croise pas tous les jours.

Fervente partisane de l'abandon de l'analogique au profit du numérique, Fred lève les yeux au ciel :

— J'ai jamais compris ce concept. On a le contenu, qu'est-ce qu'on s'en fout d'avoir le bouquin en papier ?

— C'est historique. Et joli. Et aussi pas la question, Iz la renvoie une fois de plus dans les cordes.

Elle est effectivement moins indulgente que d'habitude, mais elle se dit que ça l'aide à suivre les recommandations de son confrère.

Ce débat annexe le laissant indifférent en plus d'effectivement ne pas les concerner dans l'immédiat, Patrick recentre le sujet :

— Donc on a deux artistes assassinés chez eux avec une arme incohérente amenée par le tueur. Encore une embuscade ?

— D'après l'étude préliminaire de la scène, oui, le meurtrier est encore entré par l'arrière de la maison pour attendre sa victime, la brunette valide son hypothèse.

À cette recrudescence de similarités, elle doit bien convenir qu'elle n'a pas eu besoin de compétences particulières pour faire le lien entre les deux meurtres. Son seul avantage en l'occurrence aura été d'avoir une vue d'ensemble des affaires en cours, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Les inspecteurs sont souvent trop occupés par leur propre enquête pour s'intéresser de près à celles de leurs collègues. On obtient des nouvelles des autres équipes par hasard, ou bien lorsque quelque chose sort de l'ordinaire dans leur investigation. Il y a des réunions hebdomadaires, mais on y reçoit rarement beaucoup d'informations sur les dossiers qui viennent d'être ouverts.

— Qu'est-ce qu'elle écrivait ? Parce que je viens de me taper une sacrée compilation de country alors je me sens pas forcément d'attaque pour un autre genre chelou, demande Insley, son casque audio toujours autour du cou.

Elle aurait pu se contenter de lire les paroles, mais a estimé que c'était une perte de temps puisqu'elle ne pourrait rien faire en même temps. Et puis, si quelqu'un a réellement pris offense des chansons de Caleb Maddox au point de le vouloir mort, elle s'est aussi dit que la mélodie n'était peut-être pas anodine.

— Er… J'ai envie de te ménager, mais malheureusement, elle écrivait de la fiction érotique, Iz se voit bien obligée de lui apprendre.

Elle baisse brièvement les yeux afin de garder son sérieux et ni rire ni rougir.

— Pardon ?! s'exclame Randers en manquant de s'étouffer avec sa propre salive.

— De l'erotica, des romans un peu olé-olé, des histoires légèrement de fesses. Je ne vais pas vous faire un dessin… confirme la brunette en surenchérissant, histoire de faire passer plus vite ce moment d'inconfort puéril.

Elle sait pertinemment qu'il a bien entendu et bien compris. Mais parallèlement, elle peut aussi comprendre sa surprise et son malaise. N'importe qui, quelles que soient ses inclinations et son degré de pudeur, aurait cette réaction. C'est juste une étape à passer.

— Par avance, j'ai envie de dire qu'on n'a pas besoin de lire ça, vu que Caleb chantait à propos de la religion, des camions, et des armes à feu, suggère Fred.

Elle ne peut pas imaginer de recoupement entre ces thèmes et ceux qui ont pu être abordés par leur nouvelle victime dans ses écrits. Des supports différents avec des sujets différents… Peut-être que leur art n'a pas de rapport avec leur meurtre ? Ou peut-être que le tueur cherche à éliminer le mauvais goût de la surface de la Terre ? Mais même elle sait qu'émettre une telle hypothèse à haute voix serait déplacé.

— Comme Caleb avec ses chansons, toute la vie de Ginnifer tournait autour de ses romans. Je vais vous laisser creuser sa routine, évidemment, mais si elle a été tuée pour des raisons personnelles, il y a de fortes chances que ce soit lié à ses publications, Iz se permet d'insister, avec une grimace de compassion tout de même.

— Je ne vais pas lire ça, proteste Patrick.

Il secoue à nouveau la tête à la négative, comme un peu plus tôt lorsqu'il a compris qu'il pourchassait à nouveau un tueur en série. Il préférerait sincèrement devoir fouiller les égouts ou des poubelles plutôt que de s'infliger la lecture annoncée.

— On va tous les trois lire ça. Dis-toi que Fred a raison et que ce sont des genres éloignés ; s'il y a une connexion, elle devrait donc nous sauter aux yeux, lui suggère Iz en guise d'encouragement.

— Er… C'est pas ce que je voulais dire, proteste celle qui vient d'être prise à témoin malgré elle.

Elle n'est pas plus encline que son équipier à l'idée de devoir se fader des nouvelles voire des romans bourrés de grivoiseries.

— T'es méchante, Elizabeth Jones. Plus méchante que je croyais, renchérit son partenaire, puisqu'il peut bien voir que la profileuse ne va pas céder.

Au fond de lui, il sait qu'elle a raison et qu'il ne faut laisser aucune avenue inexplorée, mais sur le moment, ça lui paraît tout de même une bien cruelle tâche à leur affecter.

— Hey, on ne sait jamais, tu pourrais apprendre un truc ou deux, le charrie l'accusée en guise de réponse.

Il faut bien tenter de détendre l'atmosphère. Fred manque de s'étouffer à cette boutade, et plaque sa main sur sa bouche dans un élan de retenue inespéré.

— Je maintiens ce que je viens de dire, persiste l'inspecteur.

Il est à moitié convaincu seulement par cette plaisanterie, mais il lui en fait grâce tout de même. Sur ce, Iz se détourne en secouant la tête afin de se retenir de laisser échapper un éclat de rire. S'il est important de savoir trouver un peu de légèreté dans leur métier afin de ne pas se laisser submerger par l'horreur, ce serait tout de même inapproprié d'en arriver là. Deux personnes ont été tuées, et tout semble indiquer que d'autres sont à venir s'ils ne font rien. Le tueur qu'ils recherchent n'essaye visiblement pas de se cacher, mais ça ne fait que rendre son organisation plus inquiétante. Commencer par des crimes aussi violents n'est pas courant. Poignarder ou frapper quelqu'un à mort n'est pas facile, c'est pourquoi on retrouve souvent ces méthodes dans des crimes passionnels ou compulsifs, aveugles et hors de contrôles. Et pourtant, leur meurtrier semble suffisamment composé pour entrer sans se faire remarquer et attendre patiemment sa victime. Rage et application ne sont jamais une bonne combinaison.

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