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Affichage des articles du mai, 2012

Neuvième Jour - Semper Fidelis (8/8)

Une bonne douche plus tard, dans une chemise propre qui m'a tristement fait me rendre compte à quel point je sentais effectivement la mer, je retrouve Hannibal et Oscar au salon, en pleine conversation. Elle est assise par terre, son menton sur sa main, son coude sur la banquette du canapé sur lequel l'ange a pour sa part pris place, et elle ne semble pas très bien suivre ce qu'il explique pourtant avec un flegme hors pair. Seuls ses yeux bougent à mon intrusion, l'espace d'un instant, pour ne pas perturber le grand blond dans son histoire. Il s'interrompt néanmoins tout seul, plus parce qu'il m'a entendu arriver que parce qu'il a remarqué quoi que ce soit chez Oz. Il me sourit, et je remarque l'absence de son long manteau, rare même lorsqu'il est à l'intérieur. Je préfère ne pas relever. Pas maintenant, en tous cas. Je cherche LeX des yeux et la trouve dans un coin de la pièce, de retour dans ses vêtements à elle, un débardeur noir, de

Neuvième Jour - Semper Fidelis (7/8)

Dwight nous ramène à l'arbre fétiche de Perry. Il a, inconsciemment sans doute, retenu le conseil de Viky de me laisser le temps d'aller m'expliquer avec June avant d'enfin la laisser retrouver l'homme de son existence. Dans un grésillement électrique, LeX et H font leur apparition de l'autre côté du tronc. La Messagère et l'ange se séparent avec précipitation, l'un aussi socialement maladroit que l'autre, avant de se rapprocher de nous. D'un geste machinal, Dwighty va pour retirer son gilet afin de le prêter à Oscar, qui tremble plus qu'un peu dans le froid ambiant, mais Hannibal l'arrête du geste et lui passe son propre manteau. Oz et le Jumper sont bien les seuls sensibles au climat, et si la neige a peut-être commencé à fondre lentement depuis hier matin, ce n'est pas visible, et la température n'a par conséquent pas spécialement remonté ; c'est donc la moindre des choses de notre part que de les protéger eux à nos dépens.

Neuvième Jour - Semper Fidelis (6/8)

Puisqu'il est impossible d'apparaître à l'intérieur du Paradis, Dwighty nous amène devant la porte sur laquelle Vik a frappé quelques heures plus tôt. Nous nous détachons les uns des autres, et Perry ne peut pas réprimer un mouvement de recul. Mauvais souvenir, sans aucun doute. Je le vois déglutir, et puisque son aura n'est plus complètement emmaillotée, son anxiété m'est plus palpable que jamais, si c'est possible. Dwight et moi ne bougeons pas, lui laissant une nouvelle fois le temps de s'acclimater. Le Jardinier finit par souffler silencieusement, puis nous accorde à l'un et à l'autre un bref sourire, signe que nous pouvons continuer. J'avance jusqu'au portail et frappe plusieurs coups, mais rien ne se passe. Je pourrais attendre, mais je sens bien que personne ne réagit à l'intérieur, certainement parce que personne n'a rien entendu. C'est malin. Je me retourne vers les deux autres avec une grimace d'incertitude. Prenan